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Test du jeu vidéo The Last Oricru chez Prime Matter

Je vais vous parler aujourd’hui de THE LAST ORICRU, premier titre de GoldKnights Studio basé à Prague, qui, est sorti il y a quelques jours sur les consoles next-gen et PC. Il s’agit d’un action-RPG à choix et avec des contraintes à la Souls.

L’histoire se déroule dans un monde médiéval de science-fiction à Wardenia, où l’on incarne Silver, un humain échoué sur une planète extraterrestre. Nous sommes ramassés par un peuple, les Naboru, qui, nous ont soigné et nous demandent en échange de combattre.

Il faut dire que la ceinture que l’on porte à un sacré avantage: elle nous permet de revenir à la vie. Du coup, ils nous obligent à nous entrainer, ce qui en réalité nous apprend à jouer. Le souci, c’est que l’on se retrouve malgré nous dans une guerre civile sanglante menée par deux factions: les Naboru qui veulent protéger leurs traditions et ont une vision conservatrice du monde. Et, les Ratkins qui asservit par les Naboru mènent une révolution.

Je n’en dirais pas plus pour ne pas spoiler, mais il y a d’autres gros points dans le scénario. Dès lors que l’on nous permet de circuler dans le temple, on peut parler et en découvrir plus sur les Ratkins, ces rats humanoïdes. C’est là que l’on se rend compte que l’on va devoir faire des choix! Bèh oui, parce que les Naboru et les Ratkins ont chacun une raison de se faire la guerre. Cependant, on ne saura jamais qui a raison ou tord, ou si leurs actes sont légitimes.

De plus, les discours qu’ils nous servent, on ne sait pas s’ils sont vrais, ou juste ultra-exagéré par la haine. Mais, vous serez obligés de choisir, quitte à changer de camp entre-temps, ce qui changera le cours des choses ainsi que la narration du jeu. Voilà, on ne sait pas où l’on va sur cette planète. En effet, les gens racontent ce qu’ils veulent, il y a d’énormes manigances et l’on ne peut pas plaire à toutes les factions!

Silver, le personnage que l’on incarne, est un simple humain, dans le sens où il n’est pas un super guerrier, je dirais même qu’il est légèrement feignasse sur les bords. Et pour couronner le tout, il est amnésique depuis qu’il a été « sauvé ».

J’ai très vite remarqué qu’il y avait des notes d’humour dans le titre. Par exemple, au tout début, le forgeron dit qu’il fait semblant de travailler pour que l’on ne lui parle pas. Ou bien après, avec l’histoire du choix de la pilule bleue ou rouge. Pour évoluer en Wardenia (vous noterez qu’il y a le mot « war »), notre ami Silver a des capacités qui peuvent être augmentés: SantéVolontéVigueur etc… qui chacune influe sur une statistique.

En plus de cela, vous pouvez vous équiper d’un stuff complet qui lui aussi vous apportera un coup de pouce dans vos statistiques (bagues, gants…) à choisir en fonction de votre orientation (cac, distant). Pour les armes, ainsi que l’armure, vous devez avoir le bon niveau pour pouvoir les porter. Les armes sont diversifiées, épée, lance, bâton, et avec une rareté. En gros, il n’y a rien de compliqué et pas grand-chose à gérer.

Par contre, il faudra faire attention à ne pas perdre ses âmes, sinon vous devrez retourner à l’endroit où vous êtes mort, sachant que tous les ennemis repop. Je dois dire que tous les ajouts « souls » dans cet action-RPG ne m’ont pas plu, je n’ai pas trop compris pourquoi les développeurs ont choisi cette voie, et je suis sûre que sans, le jeu aurait été mieux.

Passons maintenant au gros point fort de The Last Oricru, c’est la possibilité de jouer en coop, même si de base, c’est un jeu solo, toute la partie coopérative a été réfléchie pour offrir une vraie expérience.

Vous pouvez passer en mode coop à tout moment et profiter à deux de tout le jeu avec tout de même de petites particularités: par exemple, certains sorts ne seront disponibles que dans une partie en coopération. C’est le joueur principal qui parle et fait avancer l’histoire, le second se verra en hologramme dans ces moments là. Le deuxième joueur peut se battre, s’équiper (l’inventaire est partagé) et explorer le monde, mais il ne peut pas déclencher de cinématiques d’histoire ni parler avec des PNJ.

Chaque fois que le deuxième joueur rejoint la session, il recevra le même nombre de points d’expérience que le joueur principal. Petite subtilité sur l’écran splitté: les joueurs joueront du côté opposé, je ne sais pas trop comment l’expliquer, un peu comme un effet miroir (regardez la capture d’écran).

NOTE 11/20 – The Last Oricru a essayé de proposer quelque chose ou de surfer sur la gloire d’Elden Ring, mais je pense qu’il a vu trop grand en terme technique et de budget, parce qu’ici l’action-rpg se mélange mal aux concepts d’un souls like.

Bien sûr, on peut mettre la difficulté en mode Histoire, mais cela reste rageant de perdre son XP dans un action-rpg. L’humour est bienvenu dans la lutte acharnée des factions. Cependant, elle ne fait pas oublier les nombreux défauts du jeu: zéro précision (casser des caisses est fastidieux), grosses lourdeurs des coups, graphismes complètement à la ramasse.

Heureusement, la rejouabilité sauve les meubles, ainsi que la possibilité de jouer en coopération. Ce qui est une chose bien trop rare pour ne pas l’apprécier!

💎 Review réalisée à partir d’une version PS5.

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Karma Shachou

Joueuse de RPG avant tout, elle a pourtant commencé avec Tetris sur les WC. La passion (geek, pas les WC) a persisté sur un blog en 2012 avec rien ni personne. Puis, elle a grandi avec de nombreux partenariats et quelques larbins en intérim. Touche à tout, jeux indé/AAA, sauf le sport, les FPS et les MMO (à part SWTOR, une religion de jeunesse), elle poursuit sa route vers la gloire et s'étend même dans d'autres domaines ! Par contre, il n'y a plus de place chez elle : ah les collections !!!

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