Test du jeu vidéo chatoyant et psychédélique Ultros
Pour la sortie de Ultros en version physique chez Maximum Entertainment, nous vous proposons le test. Il s’agit d’un jeu de plateforme et d’aventure, développé par Hadoque, à la metroidvania. Il emprunte également certains traits aux roguelikes. Il est disponible dès maintenant sur Playstation 4/5 et PC.
Bienvenue dans un monde psychédélique, chargé de couleurs
À l’image de Metroid, le jeu use de beaucoup de directions venant de la science-fiction. Notre personnage principal se voit arriver sur une sorte de satellite, renfermant un démon scellé.
Il se retrouve dans un monde coloré et vivant, à la limite de l’organique, comme si chaque partie de ce lieu cosmique était vivant. Chacun des recoins renferment des créatures ainsi que des personnages qu’on soupçonne d’être emprisonnés depuis un certain temps. Au fil de l’aventure, nous nous rendons compte que notre protagoniste est pris dans une spirale sans fin, où chacun de nos parcours se répètent.
Il semble que ledit démon, aurait un impact direct sur cette situation. Nous parlons ainsi de « cycle ». Le jeu, de part son style, va amener le joueur à franchir des obstacles intrigants, percutants, ainsi qu’une multitude d’énigmes diversifiées.
Un gameplay dynamique, à l’image des autres jeux du genre…
Clairement le jeu est fluide, la direction artistique ainsi que les graphismes ont un rôle important dans la jouabilité du titre. Lors de la première prise en main du jeu, on peut ressentir une certaine lourdeur dans les déplacements, mais au fil de l’aventure, avec les améliorations du personnage, cette sensation s’amenuise.
Le jeu garde une mécanique simpliste et une utilisation de la manette sans complexité (peu de combinaisons de touches). Afin de rendre notre protagoniste prêt à affronter cette aventure et fuir ce cauchemar, il est mis à disposition un arbre de compétences. Celui-ci, après chaque « cycle », se voit effacé, forçant le joueur à réitérer sans cesse son développement. Il y a tout de même une solution pour pallier ce problème et ainsi limiter la perte des compétences, durement apprises.
Avoir la main verte, c’est important
Dans cette aventure, il n’y a pas que des portes à ouvrir ou des mécanismes à actionner afin de pouvoir avancer. Les plantes prennent une place importante, ou devrais-je dire, les graines.
Plusieurs plantations existent, permettant de développer une verdure qui lui est propre. Certaines proposent de développer des arbres, d’autres un prolongement du terrain avec une branche, etc.
D’autre part, une autre mécanique implantée dans le jeu est utile afin d’évoluer dans ce tombeau psychédélique : il s’agit du récepteur. Ce gadget permet d’utiliser des outils, qui se déverrouillent au fur et à mesure, influant directement sur la végétation en place.
Une diversité des lieux
Comme dit précédement, le jeu propose une direction artistique qui lui est propre. Riche en couleurs, sans oublier en environnements. Certe le jeu se concentre sur le lieu du crash, mais il propose aussi des zones variées et immersives. La bande originale ajoute cet effet d’immersion et de diversité, nous mettant, à la fois, dans une ambiance malsaine, mais provoquant aussi l’envie d’en découvrir encore plus.
Tout ceci se traduit par la présence de différents espaces explorables, mettant en avant de nouvelles formes de vie, mais également de nouvelles façons de penser pour évoluer dans ces différents terrains de jeu, bourrés d’énigmes et de mystères.
Une aventure prenante
Dans sa globalité, il est facilement possible de dire que le jeu pousse à attiser l’intérêt du joueur.
En effet, on a envie de découvrir ce qui est advenu de nos plantations. Qui, à travers les cycles, évoluent et débloquent de nouveaux accès.
Mais aussi de voir ce que les PNJ proposent aux différents endroits de ce satellite carcéral et mystique. Et en ce qui concerne la fin, elle apporte une certaine satisfaction.
NOTE: 15/20 – Il est vrai que la recette des metroidvania est connue, énormément présente et appréciée depuis quelques années, comme Blasphemous et dernièrement, Prince Of Persia. Il faut avouer que chaque studio arrive à apporter sa petite touche personnelle. Le résultat est plutôt réussi pour ce qui est de cette œuvre. Le jeu surprend et innove dans un sens général.
Malgré cela, j’ai connu à travers l’aventure, quelques moments de lassitudes, notamment sur le fait de devoir reparcourir certains lieux, qui, au premier abord, n’étaient pas intéressants.
Le jeu apporte une difficulté grandissante au fil de l’aventure. Cette dernière est encore plus présente à l’approche de la conclusion.
Vous pouvez lire le test de Blasphemous II ici.
💎 Review réalisée à partir d’une version presse PS5.
Points Positifs
● La direction artistique et
● la bande son immersive.
● Complexité de certaines énigmes.
● L’évolution du personnage.
● Des options pour simplifier l’expérience de jeu.
Points Négatifs
● Une difficulté grandissante trop poussée dans certain passage.
● Une absence d’aide ou de direction quand on est perdu.
● Manque de diversité de mouvement du personnage.
Informations
Sortie: Le 13 février 2024
Langue: Texte FR
PEGI: 16
Dispo: PS5, PS4, PC
Éditeur: Kepler Interactive
Développeur: Hadoque
Mode: Solo
Durée: 10h
Complétion: 33h
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c’est spécial XD